Différentes compressions d’images
La façon dont les images sont codées pour être stockées est souvent liée à un algorithme de compression très complexe. Seules les images au format BMP sont stockées point par point et donc très peu compressées. Il n’est pas rare de voir une photo atteindre les 6000k au format BMP. Cette même photo dans un format très compressé occupera seulement 100k !
Le format BMP
Chaque point de l’image est défini par trois octets définissant l’intensité des composantes bleues, vertes et rouges (ou un seul octet définissant un indice dans une palette de couleur). Deux possibilités de stockage de l’image :
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Sur un seul plan : les trois composantes sont écrites les unes à la suite des autres.
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Sur trois plans : toutes les composantes bleues sont écrites, puis toutes vertes et enfin toutes les rouges.
Ce format est très répandu puisqu’il est utilisé par PaintBrush mais c’est un format très lourd : une image peut facilement occuper plus d’un Méga-Octet. C’est aussi un format très rapide à l’affichage (pas besoin de décompression).
Le format GIF
C’est le format officiel des serveurs publics, il est donc très répandu sur la planète. Il est compressé avec l’algorithme LZW. L'image est codée et décodée en quatre passes. La passe numéro un opère toute les huit lignes à partir de la ligne 0. La passe deux toutes les huit lignes à partir de la cinquième. L'avant dernière toutes les quatre lignes à partir de la trois. La dernière compresse les lignes restantes.
Algorithme de compression LZW :
Cet algorithme utilise un ensemble de chaîne de caractères de taille variable qui augmente au fur et à mesure que le motif est détectré. La taille d’une partie de base de la table augmente relativement en fonction du nombre d’éléments qui provoque chaque nouvelle entrée.
Le format GIF est utilisé à l'heure actuelle principalement pour gérer des images animées sur les sites WEB.
C'est un format très intéressant et d'une très bonne compression. Par exempel une image de 100Mb BMP peut devenir 5Mb en GIF. Pour cette raison on la vu utilisé longtemps sur INTERNET: il est plus rapide de chager une image de 50k par rapport à une image de 1000k ! ! L'affichage sera un peu plus lent par rapport au format BMP puique l'image doit être décompressée. Su un microprocesseur un peu lent on verra clairement à l’affichage sur Internet les quatre passes de la décompression.
Si le format gif est un peu délaissé à l'heure actuelle c'est qu'il produit des images en 256 couleurs seulement ce qui est peu aprécié pour la résolution des photos.
Le format TIFF
Format de compression de type RVB ce format est de moins en moins utilisé sur le WEB.
L'avantage de ce format est de supporter tous les modes de compression standards.
Mais l’implémentation de ce format reste assez lourde, à cause, justement, de tous les Tags nécessaires au codage de l'image.
Les formats IMG et PCX
Ces formats sont anciens et utilisaient un système de compression plutôt basique et pas forcément des plus efficaces. Ces formats sont un peu passés aux oubliettes.
Le format JPEG (JPG)
Très utilisé sur le réseau Internet, ce format propose une compression des plus puissantes de de grande rapidité.
L’algorithme utilisé travaille sur des blocs de 8x8 pixels : Il applique une transformée en cosinus discret (différentielle d'une des transformées de Fourrier étudiées en cycle III) en deux dimensions à partir de chacun de ces morceaux d'image. Cette transformation a pour but en fait de «classer» les pixels. On retouvera ces petits carrés de tons proches en zoommant l'image à son maximum. Le petit carré de couleurs voisines se trouve alors rangé dans une matrice qui ne contient plus les couleurs réelles mais des informations sur ce bloc de couleurs; par exemple en place de contenir la couleur #AA0088 8 fois de suite (ce qui demanderait 32 octets) elle contient l'information #AA0088 et 8 (ce qui n'utilise plus que 5 octets !) . Plus les couleurs de pixels de ce petit carré seront proches plus son taux de compression sera élevé. L’algorithme utilise d’ailleurs la compression standard basée sur un codage statistique de Huffman.
Pour décoder l’image, on pratiquera un algorithme inverse, qui décompresse d’abord avec Huffman et qui utilise en second la transformée de fourrier inverse de la première utilisée.
Avec le format JPEG, l’utilisateur peut définir son taux de compression (qui sera un compromis entre la taille du fichier et la qualité de l’image). En fait le taux de compression défini le nombre de passages en série de fourrier pour optimiser les carrés de départ. Il n'est donc pas du tout indépendant du temps de calcul.
A noté que ce genre de compression « perd » des données. On s’en rend compte sur une image fortement compressée, qui semble, effet, découpée en petits blocs (de 8x8 pixels).
Mais à un taux de compression raisonnable, l’image n’est pas dégradée et la taille du fichier est pourtant très réduite.
Le format FRACTAL (FIF)
Encore peu répandu, le Format FIF serait fait à partir d'un nouvel algorithme de compression à base de traitement mathématique fractal. Lequel algorithme a évidemment de grands avantages : surtout celui d’offrir un taux élevé de compression car, en fait, l'image deviendrait tout simplement une formule (un peu comme une fonction récursive) mathématique. Mais le plus surprenant dans ce système de compression c'est que le système fractal pourrait lors de la décompression faire apparaître des détails réels mais n'ayant jamais existés sur la photo d'origine. Une équipe de mathématiciens européens travail sur le format fractal à l'heure actuelle
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